"Apostle of the Third Order of St. Francis"
That is how Fr. Marie-Joseph Gerber OFMCap. (baptised Aloyse Gerber) considered himself in the long years of his life totally dedicated to the promotion of the Franciscan charisme among lay faithful in the area of Bitche in France bordering Germany. The Bishop of the Diocese of Metz officially opened the inquiry into the heroic virtues of Fr. Marie-Joseph, hence officially opening the path to beatification and eventual canonisation. Fr. Marie-Josph was born on February 27th 1907 and died on July 27th 1993. His memory lives on in the hundreds of members of the Secular Franciscan Order and Franciscan Youths whom in the Fraternities he founded and accompanied with extraordinary pastoral zeal.
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Biographie du Père Marie-Joseph Gerber, ofm
cap
Aloyse Gerber est né le 27 février 1907 dans le village
alsacien d’Eckbolsheim, non loin de Strasbourg. C’est à ses parents, tertiaires
de Saint François, qu’il doit d’avoir reçu, tout petit, l’amour de l’Ordre
franciscain. A onze ans il commence son itinéraire à l’École Séraphique de
Strasbourg-Koenigshoffen, tenue par les frères capucins. En 1924, il est reçu
au noviciat des Frères Mineurs Capucins de Sigolsheim, reçoit l’habit le 14
aout de .la même année et un nouveau nom : frère Marie-Joseph. Au couvent de
Strasbourg-Koenigshoffen (1925-1928), et commence sa théologie en 1929 après
avoir accompli son service militaire. C’est à ce moment que se développe une
correspondance précieuse avec sa sœur Rosalie, sœur Franciscaine Missionnaire
de Marie.
En 1930, à Tours, frère Marie-Joseph prononce ses vœux
solennels. Puis il rejoint Toulouse où il fréquente l’Institut Catholique : ses
études d’Histoire de l’Eglise seront essentielles dans sa formation, et lui
permettront d’acquérir un grand esprit de discernement, d’enraciner son amour
profond de l’Eglise, lui apprendront l’histoire de l’Ordre et lui donneront
pour toujours une grande confiance en Dieu par rapport à toutes les secousses
de l’histoire. Le 19 mars 1932, solennité de saint Joseph, il est ordonné prêtre.
Il se confia ainsi à sa sœur en 1933 : « Un immense désir me dévore d’accomplir
ce que je voudrais appeler ma mission : conquérir beaucoup d’âmes au
« Christ de l’âme franciscaine » et fonder et soutenir et lancer tout
un groupe d’apôtres 100% du Tiers-Ordre ». Ses supérieurs venaient de lui
demander d’interrompre ses études d’histoire de l’Église à Toulouse : c’est à
Bitche que son ministère sacerdotal devait s’épanouir. Tout en exerçant dans le
diocèse de Metz un service de
confession et de prédication en paroisses, il enseigne l’Histoire de l’Église
auprès des jeunes frères du couvent d’études à Bitche.
Dès lors, le père Marie-Joseph va se faire connaitre
surtout comme apôtre
du Tiers-Ordre de saint François. En quelques années, il crée des cercles
d’adolescents, de jeunes, rassemble des jeunes foyers, des prêtres. Tous
s’engageront à vivre l’Évangile à la suite et dans la famille de saint
François. Son âme d’apôtre
éclate rapidement. Le père Marie-Joseph appartient probablement à ces hommes de
Dieu qui, d’une certaine manière, ont contribué au renouveau spirituel de ce
siècle. L’appel universel à la sainteté rappelé par le Concile Vatican Il le réjouit
profondément : la sainteté doit devenir le chemin de tout baptisé. Petit à
petit, il rassemble en une seule famille les différents groupes qui grandissent
: les foyers, les ainés, la Jeunesse Franciscaine, les enfants ou Cordigères,
le groupe des consacrés, les prêtres. Chacun de ces groupes se réunit une fois
par mois, et tous ensemble une fois par trimestre pour une journée de récollection. Il a une attention
continuelle à la formation franciscaine des adultes et de la Jeunesse
Franciscaine. Il est soucieux de former les jeunes à un amour vrai et fidèle,
autant dans le sacrement du
mariage que dans le célibat consacré : deux manières de vivre la vocation
franciscaine et évangélique au sein du monde. Appuyé par les encouragements des
Papes, le père Marie-Joseph explique inlassablement comment la règle de l’Ordre
Franciscain Séculier
correspond à la soif de Dieu allumée par l’Esprit Saint à l’heure de la
nouvelle évangélisation. A partir des années 1980 et malgré une santé fragile
qui le maintien dans un état de grande fatigue, il continue son ministère plein
de zèle pour l’évangélisation.
Le 27 juillet 1993, en vrai fils de saint François, il
accueille plein de foi et d’espérance, notre sœur la
mort.
Plus de 20 ans après sa mort, les fruits demeurent nombreux
et visibles, nourrissant une véritable réputation de sainteté : laïcs,
prêtres et consacrés marqués par la figure du Père Marie-Joseph poursuivent
leurs engagements dans l’Eglise et le monde, dans des domaines variés. Des
publications ont été réalisées, un site internet initié, une association
destinée à faire connaitre les œuvres du Père Marie-Joseph créée, des
rencontres annuelles organisées.
Le Père
Marie-Joseph incarne une manière d’être capucine, proche des gens. Son
enracinement local est riche de relations très diverses et tend à s’étendre
avec la notoriété. Sa créativité pastorale est certaine en cette période
conciliaire qui encourage la sainteté des laïcs et leur engagement dans la
société française, en ayant également le souci des pays de mission. Son
accompagnement en faveur de la vie familiale est constant. Sa fidélité à
l’Eglise est reconnue, comme le rappellera la cardinal
Schönborn lors des célébrations marquant les dix ans de sa mort.
Texte rédigé par Fr. Carlo
Calloni OFM Cap, postulateur de la cause
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