NEUVAINE À SAINT FRANÇOIS D’ASSISE
La fête de
Saint-François
le 4 octobre
Neuvaine à
dire du 26 septembre au 4 octobre
En 1181 ou 1182, naît à Assise Jean, fils de Pierre
Bernardone et de Dame Pica. Le père est un riche marchand drapier, et lors de
son retour de France, il surnomme son fils François. François est un
boute-en-train, et toute la jeunesse d’Assise profite de ses largesses. Il rêve
de devenir chevalier, ce qui serait une promotion sociale pour lui qui fait
partie des Minores.
Après la guerre d’Assise contre Pérouse il reste
captif là-bas pendant environ un an ; s’ensuit une longue maladie. Lors
d’un départ comme chevalier, la voix du Seigneur lui dit qu’il ne faut pas servir
le serviteur mais le Maître. Petit à petit la vie de François change, il se
convertit à la volonté sur Seigneur.
Le parfait zélateur de l’observance du saint Évangile
qu’était saint François désirait avec beaucoup d’ardeur que tous observent
notre règle qui n’est autre que celle parfaite de l’Évangile. Il donnait une
bénédiction spéciale à ceux qui sont, ou seront, ses zélateurs. Il disait en
effet à ses émules que la règle que nous professons est le livre de vie,
l’espérance du salut, le gage de la gloire, la moelle de l’Évangile, la voie de
la Croix, l’état de perfection, la clef du Paradis et le pacte de l’éternelle
alliance. Il voulait que tous la comprennent et la connaissent, et que les
frères en discutent souvent dans leurs entretiens pour remédier au
découragement et qu’en souvenir des vœux prononcés, chacun méditât souvent en
lui-même sur elle. (Miroir de perfection n° 76)
Si
quelqu’un, sous l’inspiration de Dieu veut mener cette vie et vient à nos
frères, que ceux-ci le reçoivent avec bonté. (Saint François 1ère Règle 2, 1)
Premier jour
: Rencontre avec le lépreux
Un jour, alors qu’il se promène à cheval dans la
plaine autour d’Assise, François croise un lépreux et en éprouve de l’horreur.
Mais celui qui veut devenir « soldat du Christ » saute de cheval,
embrasse le lépreux et lui donne une aumône. Un autre jour, François sort dans
la campagne pour méditer, et entre dans l’église Saint-Damien, qui tombe en
ruine. Là, tandis qu’il prie devant le Crucifix, le Christ lui dit par trois
fois : « François, va et répare ma maison qui, tu le vois, tombe en
ruine ! »
Après cela
François va se mettre à restaurer les églises en ruine de la région. Il ne
comprendra que plus tard, que le Christ lui demandait de restaurer l’Église
Universelle.
Un jour qu’il pleuvait très fort et qu’il allait à
cheval contraint par la maladie et une grande nécessité, François descendit de
cheval, quand il voulut dire les Heures, et, bien qu’il fût déjà tout trempé,
il dit l’office debout sur la route, continuant à recevoir la pluie, avec
autant de ferveur et de respect que s’il avait été à l’église ou dans sa
cellule. Il dit à son compagnon : « Si le corps veut manger en paix
et dans la tranquillité sa nourriture qui, comme lui, alimentera les vers, avec
quel respect et quelle piété l’âme devrait recevoir sa nourriture, c’est-à-dire
Dieu Lui-même. » (Miroir de perfection n° 94)
Après que le Seigneur m’eut donné des frères, personne
ne me montra ce que je devais faire, mais le Très-Haut Lui-même me révéla que
je devais vivre selon le saint Évangile. (Testament 14)
Nous demandons à Dieu, dans la prière, de nous
éclairer sur les choix de notre vie et essayer d’imiter la volonté et
l’enthousiasme de saint François pour accomplir la Volonté de Dieu.
Saint
François, priez pour nous.
Prière à saint François d’Assise : Grand Saint
François, heureux pauvre de Jésus-Christ, qui ne vouliez d’autres richesses que
Dieu seul, apprenez-moi à me détacher des biens trompeurs de ce monde, afin
que, ne connaissant d’autre science ici-bas que Jésus et Jésus crucifié, je
puisse aller avec vous jouir éternellement de Celui qui, étant infiniment riche
et heureux, a voulu vivre et mourir pauvre et souffrant pour l’amour de nous.
Amen !
Pater, 10
Ave, Gloria
Deuxième
jour – François nu devant l’évêque
Pour
restaurer l’église, François a besoin d’argent, alors il dérobe des pièces de
tissu au magasin paternel, les vend, et en apporte le prix au prêtre de
Saint-Damien, qui le refuse par peur de la famille.
Effectivement,
son père accourt, et récupère son argent. Cependant, à la suite de cela, il
traduit son fils devant l’évêque pour le déshériter.
En réponse,
devant tous les habitants d’Assise réunis sur la place, François enlève tous
ses vêtements et les rend à son père et, une fois nu, lui déclare :
« jusqu’ici je t’ai appelé père sur la terre ; désormais je puis dire
avec assurance : Notre Père qui es aux Cieux, puisque c’est à Lui que j’ai
confié mon trésor et donné ma foi. »
Saint François disait : « Si le serviteur de
Dieu s’applique à acquérir et à conserver intérieurement et extérieurement la
joie de l’esprit qui provient de la pureté du cœur et s’obtient par la piété de
l’oraison, les démons ne peuvent en rien lui nuire et disent :
« Parce que le serviteur de Dieu possède la joie dans les ennuis comme
dans la prospérité, nous ne pouvons trouver de moyens d’entrer en lui et de lui
nuire. » Mais ils se réjouissent quand ils peuvent tarir ou empêcher d’une
façon ou d’une autre la piété et la joie qui provient d’une authentique prière
et d’autres œuvres saintes ». (Miroir de perfection n° 95)
Ainsi poussé
et tonifié par l’Esprit-Saint, voilà notre serviteur du Très-Haut [François]
qui, le moment étant venu, s’abandonne à la Sainte Passion de son âme et foule
aux pieds les biens de ce monde pour conquérir des biens meilleurs. (1ère Vie
de Celano n° 8)
Imitons saint François dans sa contemplation de la
création comme miroir du Créateur ; nous remercions Dieu pour don de la
création ; et nous essaierons d’avoir toujours le respect pour chaque
créature, parce qu’elle est l’expression de l’amour du Créateur ; enfin,
nous reconnaîtrons dans chaque créature de l’existence l’un de nos frères.
Saint
François, priez pour nous – Prière à saint François d’Assise – Pater, 10
Ave, Gloria
Troisième
jour – Vocation de Bernard de Quintavalle
Bientôt, Bernard de Quintavalle, qui a entendu l’appel
de Dieu, vient trouver François pour savoir ce qu’il doit faire pour marcher à
sa suite. François et ce premier frère vont à l’église Saint-Nicolas et prient,
puis par trois fois ouvrent l’évangéliaire, où Dieu leur dit ce qu’Il
veut : « Si tu veux être parfait, va, vends tous tes biens et
donnes-en le prix aux pauvres. »
La seconde fois : « Pour voyager, n’emporte
rien. » ; « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce
lui-même, prenne sa croix et me suive. » ; Et François s’exclame que
là est la vie et la règle de ceux qui veulent venir avec eux, et dit à Bernard
de mettre en pratique ce qu’il vient d’entendre.
Un frère, qui était la proie d’une tentation, dit au
saint, un jour qu’ils étaient seul à seul : « Père, prie pour
moi : je crois que si tu daignes le faire, je serai aussitôt libéré de mes
tentations. Car je suis tourmenté au-delà de mes forces et je sais que tu ne
l’ignores pas. »
Saint François lui dit : « Mon fils,
crois-moi : c’est pour cela justement que je te considère davantage comme
un serviteur de Dieu et tu sauras que plus tu es tenté, plus tu m’es cher. Je
te le dis en vérité, personne ne doit se croire serviteur de Dieu, tant qu’il
n’a pas traversé les épreuves et les tentations. Une tentation vaincue est
comme une alliance que le Seigneur passe au doigt de son serviteur. Certains se
vantent de mérites accumulés au cours de nombreuses années ; ils se
félicitent de ne pas avoir été soumis à l’épreuve ; qu’ils se disent que
c’est la faiblesse de leur âme qui a été prise en considération par le
Seigneur : dès avant la première passe d’armes, la peur aurait suffi à les
vaincre. Les rudes combats sont réservés aux âmes fortes. » (2è Vie de
Celano n° 118)
Quand saint François entendit que les disciples du
Christ ne doivent posséder ni or ni argent ni monnaie, qu’ils ne doivent
emporter pour la route ni besace ni pain ni bâton, qu’ils ne doivent avoir ni
chaussures ni deux tuniques, qu’ils doivent prêcher le Royaume de Dieu et la
pénitence, il fut transporté aussitôt de joie dans l’Esprit-Saint :
« Voilà ce que je veux, s’écria-t-il, voilà ce que je cherche, ce que, du
plus profond de mon cœur, je brûle d’accomplir ! » (1ère Vie de Celano
n° 22)
Saint
François, par son humilité, nous exhorte à ne pas chercher à nous exalter
devant les hommes, mais devant Dieu ; de ne chercher qu’à rendre gloire à
Dieu, car Il accomplit la moitié de notre travail, comme lui, ne recherchons
qu’à accomplir la gloire de Dieu seul.
Saint
François, priez pour nous – Prière à saint François d’Assise – Pater, 10
Ave, Gloria
Quatrième
jour – La vocation de Claire
François est maintenant entouré de plusieurs frères,
et une noble jeune fille d’Assise, Claire est attirée elle aussi par leur vie
pauvre à la suite du Christ. Elle s’enfuit de la maison paternelle pour les
rejoindre, et se consacrer à Dieu, mais sa famille est contre ce projet et
tente sans succès de la ramener de force à la maison. Claire, bientôt rejointe
par sa sœur et d’autres jeunes filles, s’installe à Saint-Damien, la première
église restaurée par François.
François s’efforçait de maintenir toujours au moins
son esprit en présence du Seigneur par une prière ininterrompue, pour n’être
point sans réconfort du Bien-Aimé. Car c’était pour lui un réconfort dans la
méditation que de prier et de parcourir les demeures du Ciel. Et c’était un
appui dans l’action car en tout ce qu’il entreprenait, il mettait sa confiance
dans la bonté de Dieu, non dans ses propres forces, et sa prière de tous les
instants lui permettait de se débarrasser dans le Seigneur de tout souci.
(Legenda Major de saint Bonaventure chap. 10,1)
Peu de temps avant que la transformation de son cœur
n’apparût dans ses habitudes de vie, il lui arriva de se promener un jour du
côté de l’église Saint-Damien, une église presque en ruines et abandonnée de
tous ; poussé par l’Esprit, il entra pour prier. Prosterné, suppliant
devant le Crucifix, il fut touché et visité de grâces extraordinaires qui le
rendirent tout autre que celui qu’il était en entrant. Encore tout ému, il
entendit soudain par un miracle inouï ce tableau qui lui parlait, l’appelant
par son nom : « François, lui disait-il, va et répare ma maison qui,
tu le vois, tombe en ruines ! » Effrayé, stupéfait, François était
incapable de trouver quoi que ce fût à répondre ; il se mit en devoir
d’obéir et concentra toutes ses forces pour exécuter. (2è Vie de Celano n° 10)
Saint François et Sainte Claire nous rappellent qu’il
est nécessaire de trouver du temps pour la prière, qui est la nourriture
spirituelle de notre âme. La chasteté parfaite ne nous impose d’éviter les
créatures de sexe différent du nôtre, mais elle demande que nous les aimions
seulement d’un amour qui anticipe sur cette terre l’amour que nous pourrons
exprimer complètement dans Ciel où nous deviendrons, serons « semblables
aux anges » (Mc 12,25).
Saint
François et Sainte Claire, priez pour nous – Prière à saint François d’Assise –
Pater, 10 Ave, Gloria
Cinquième
jour – François va chez les sarrasins et prêche devant le Sultan.
François a
le désir ardent de convertir les sarrasins. Après plusieurs tentatives, il
parvient à rencontrer le Sultan.
François lui annonce l’Évangile du Christ. Le Sultan
est émerveillé par les paroles du saint, et le traite avec beaucoup d’égards et
de dévotions, et lui offre des présents que François rejette. Celui-ci
constatant qu’il n’obtiendrait pas ce qu’il désirait revient en pays chrétien.
Aux frères qui lui demandaient un jour à quoi l’on
reconnaît le religieux vraiment obéissant, il proposa en parabole l’exemple du
cadavre : « Prenez, dit-il, un corps que l’âme a quitté et placez-le
n’importe où : vous verrez qu’il ne mettra aucune mauvaise grâce à se laisser
manœuvrer, ne se plaindra pas de la posture où on le laisse, ne réclamera pas
son changement. Installé dans une chaire, ce n’est pas en haut qu’il regardera
mais en bas ; revêtu de pourpre, il n’en paraîtra que deux fois plus pâle.
Voilà le parfait obéissant qui ne s’institue pas juge des raisons de son
transfert, n’intrigue pas pour se voir désigner tel couvent, n’est pas toujours
à demander son changement ; s’il reçoit une charge, il conserve son
humilité ; plus il est comblé d’honneurs, plus il se juge indigne. »
(Legenda Major de saint Bonaventure chap. 6, 4)
Pour se soustraire peu à peu au tumulte du siècle,
François s’étudiait à retrouver Jésus-Christ dans le recueillement de son âme,
tout en cachant aux yeux des égarés la perle de l’Évangile qu’il désirait
acquérir en vendant tous ses biens. Souvent, presque tous les jours, il allait
se mettre en oraison secrètement ; il s’y sentait en quelque sorte
contraint par la douceur qu’il goûtait et qui, pénétrant souvent son âme, même
sur la place et dans les autres lieux publics, le poussait à la prière.
(Légende des Trois Compagnons n° 8)
Saint François pensait que « la pauvreté
conduisait dans la terre des vivants ». Il a toujours cherché la sainte
simplicité et il ne voulait pas que l’étroitesse des lieux où il vivait sur la
terre ne retienne les expansions de son cœur. le « Poverello »
d’Assise, avec son détachement des choses de ce monde et son imitation du
Christ, nous rappelle que Jésus a voulu, en choisissant de prendre notre
condition et en mourant sur la Croix, le premier, s’est détaché des biens de la
terre et qu’il est bon d’être détaché des choses de la terre pour être de plus
en plus tourné vers la réalité du Ciel.
Saint
François, priez pour nous – Prière à saint François d’Assise – Pater, 10
Ave, Gloria
Sixième jour
– Le partage du raisin.
Les frères vivent dans l’austérité, mais sans toujours
le discernement qui doit l’accompagner. Une nuit, un frère qui avait jeûné
beaucoup trop longtemps, se réveille parce qu’il meurt de faim. François
comprend ce qu’il lui arrivait, lui sert à manger et pour éviter qu’il n’ait
honte, il commence lui même à manger et l’invite à faire de même, ce que le
frère fait volontiers. Il encourage les frères à faire de même, pour être des
modèles non par le jeûne mais par la charité.
Saint François s’apostrophait aussi lui-même :
« Un brigand serait bien plus reconnaissant que toi, François, s’il avait
reçu les mêmes grâces que toi ! » Aux frères, il disait
souvent : « On ne doit jamais se vanter et se féliciter, car ce
serait criminel, d’une action dont un pécheur est capable : un pécheur
peut jeûner, prier, pleurer, mortifier sa chair ; une seule chose lui est
impossible : être fidèle à son Seigneur. Nous n’avons à mettre notre point
d’honneur qu’à rendre au Seigneur la gloire qui lui revient, et à porter à son
compte, en serviteurs fidèles, tous les biens dont il nous a comblés. »
(Legenda Major de saint Bonaventure chap. 6, 3)
Il se mit à prier le Seigneur de lui indiquer sa voie,
car il ne s’ouvrait à personne de son secret et, sur ce point, il ne voulait
consulter que Dieu seul, qui avait commencé à diriger sa vie – et parfois
encore l’évêque d’Assise. (Légende des Trois Compagnons n° 10)
L’exemple de
saint François doit nous faire réfléchir sur la nécessité de mortifier nos
désirs du corps de telle sorte qu’ils soient toujours subordonnés aux besoins
de l’esprit.
Saint
François, priez pour nous – Prière à saint François d’Assise – Pater, 10
Ave, Gloria
Septième
jour – Saint François reçoit les stigmates
Du 15 août au 29 septembre 1224, François se retire
sur le mont Alverne pour célébrer le Carême de la Saint-Michel. Vers la fête de
la Croix Glorieuse le 14 septembre, tandis qu’il est en prière, il voit
descendre du ciel un séraphin aux six ailes resplendissantes qui s’approche de
lui. François voit entre ses ailes un homme crucifié sur une croix. Deux ailes
s’élèvent au-dessus de sa tête, deux autres restent déployées pour le vol, les
deux autres lui voilent le corps. La vision disparut après avoir marqué la
chair de François des clous de l’homme crucifié : les stigmates de la
Passion du Christ.
L’humilité, sauvegarde et parure de toutes les vertus,
surabondait en l’homme de Dieu. « Si le Fils de Dieu, disait-il, est
descendu de toute la hauteur qui sépare de notre abjection le sein du Père,
c’est pour nous apprendre l’humilité, Lui Seigneur et Maître, par la Parole et
par l’exemple. » Et il répétait volontiers cette maxime :
« L’homme ne vaut que ce qu’il vaut aux yeux de Dieu, et rien de plus. »
(Legenda Major de saint Bonaventure chap. 6,1)
Durant la nuit, François entend le Seigneur lui dire
tout familièrement : « François, qui peut te donner davantage :
le maître ou le serviteur, le riche ou le pauvre ? » François répond
évidemment que c’est le maître et le riche. Et le Seigneur de rétorquer
aussitôt : « Pourquoi, s’il en est ainsi, abandonner le Maître pour
le serviteur, et, pour courir après un pauvre qui est un homme, délaisser le
Riche qui est Dieu ? » Et François : « Seigneur, que
veux-tu que je fasse ? ». « Retourne en ton pays, dit le
Seigneur, car ta vision était l’anticipation figurée d’un événement tout
spirituel qui s’accomplira non de la façon que l’homme propose, mais selon
celle que Dieu dispose. » Au matin, François se dépêcha de rebrousser
chemin vers Assise ; confiant, joyeux et déjà modèle d’obéissance, il
attendit la Volonté du Seigneur. (Legenda Major de saint Bonaventure chap. 1,
3)
Saint François a réussi à surmonter les difficultés
avec humilité et dans la joie. Son exemple nous incite à accepter l’opposition
la plus proche et la plus chère, Dieu nous invite à partager avec ceux qui ne
partagent pas, et à accepter avec humilité les contrastes de l’environnement
dans lequel nous vivons tous les jours, mais en nous demandant avec fermeté :
de combien nous rendre utiles pour le bien des autres et de tout faire pour
contribuer à la gloire de Dieu.
Saint
François, priez pour nous – Prière à saint François d’Assise – Pater, 10
Ave, Gloria
Huitième
jour – Mort et funérailles de saint François
François meurt le 3 octobre 1226, entouré de ses
frères. Le lendemain matin, entouré d’une foule portant cierges et rameaux et
chantant des hymnes et des cantiques, le corps de François s’arrête à Saint-Damien,
où Sainte Claire et ses sœurs peuvent le voir une dernière fois, comme il leur
avait promis, puis est inhumé à l’église Saint-Georges d’Assise. Saint François
sera canonisé le 12 juillet 1228 par le pape Grégoire IX, ce
dernier demandera à Thomas de Celano d’écrire une vie du saint.
François disait encore : « Une peinture
représentant notre Seigneur ou la bienheureuse Vierge les honore et nous
rappelle leur souvenir ; cependant, le tableau ne s’attribue d’autre
mérite que d’être ce qu’il est : du bois et de la couleur. Le serviteur de
Dieu est comme une peinture : une créature de Dieu par laquelle Dieu est
honoré à cause de ses bienfaits. Il ne doit donc pas s’attribuer à lui-même
plus de mérite que ne le font le bois et la couleur. C’est à Dieu seul qu’il
faut rendre honneur et gloire. » (Légende de Pérouse n° 104)
François s’abandonna dès lors à l’esprit de pauvreté,
au goût de l’humilité et aux élans d’une piété profonde. Alors que jadis, non
seulement la compagnie, mais la vue d’un lépreux, même de loin, le secouait
d’horreur, il se mettait dorénavant, avec une parfaite insouciance pour
lui-même, à leur rendre tous les services possibles, toujours humble et très
humain, à cause du Christ crucifié. (Legenda Major de saint Bonaventure chap.
1, 6)
Saint François a vécu dans la joie et dans la sérénité
pendant les périodes de maladies, pensant que la souffrance est un grand don de
Dieu qui doit être offerte au Père Miséricordieux, et qui ne doit pas être
déplorée par notre tristesse. Suivant l’exemple de François dans la maladie,
supportons nos souffrances avec patience et ne la faisons pas supporter aux
autres, et rendons grâce au Seigneur, non seulement pour la joie qu’Il nous
donne, mais aussi pour nous avoir permis de contracter cette maladie.
Saint
François, priez pour nous – Prière à saint François d’Assise – Pater, 10
Ave, Gloria
Neuvième
jour
Saint François, par son exemple d’une joyeuse
acceptation de « sœur la mort », nous invite à vivre chaque instant
de notre vie sur cette terre comme un moyen d’atteindre la joie éternelle.
Saint
François, priez pour nous – Prière à saint François d’Assise – Pater, 10
Ave, Gloria
Que saint
François d’Assise vous bénisse !
Source: trinite.1.free.fr/prieres
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